Ce 18 septembre, Nicolas Sarkozy a prononcé une "discours stratégique" : en fait, il a commandé un "demi-tour droite !" dans tous les domaines.

Pensions, durée du temps de travail, chômage, contrats de travail, assurance-maladie...tous les domaines sont passés en revue avec pour seul but détricoter les garanties et les protections acquises par les travailleurs?

Il veut aller plus loin dans l'assouplissement du temps de travail : les employeurs doivent avoir plus de liberté lors de "négociations" afin de se soustraire à la législation. Sarko annonce aussi la fin des mécanismes maintenant à niveau le salaire minimal garanti (MIG). Il exige également que des mesures immédiates prévoient des sanctions contre les chômeurs qui osent se permettre de refuser à deux reprises des offres d'emploi "décentes" (c'est quoi décentes ?) . Il veut encore arriver à une réforme du contrat de travail et à un assouplissement des règles de licenciement via "la trupture concertée" et la limitation à l'appel à la justice . Toujours pour Nicolas, on doit arriver à discuter les acquis en matière d'exigences de carrière et d'indexation de la pension pour des centaines de milliers de salariés. En ce qui concerne l'assurance-maladie, le Président veut que les malades paient plus, que les dépenses des maladies de longue durée soient sous très haute surveillance   et que le finacement des hôpitaux se déroule selon un sytème qui traite les institutions de santé de la même façon, exactement, que des vulgaires entreprises . Cerise sur le gâteau, Sarko exige que les ayants droits à des indemnités doivent payer une contribution sous formes de récupération de leurs biens privés.

Pauvres Français...ils sont avertis.

Mais que les Belges fassent gaffe aussi : qu'ils n'oublient surtout pas que Nicolas Sarkozy fait figure de modèle pour un certain Didier Reynders . Et quand on sait que ce dernier n'est pas particulièrement un modèle social, on peut craindre pour l'avenir des "Belges d'en-bas" qu'ils soient Bruxellois, Flamands ou Wallons !